dimanche 4 mai 2008

Week End du 1er Mai

Les jours fériés s'enchainent à Rio. A peine rentré, d'un week end à Sao Paulo et d'un grand pont qu'arrive le pont du 1er Mai. Week end du premier mai et non de l'ascension, bien que je pense que les Cariocas soient plus pieux que travailleurs dans leurs mœurs.
C'était donc mon deuxième des trois ponts que je vais avoir pendant mon stage et j'étais motivé pour partir vers de belles plages de l'état de Rio. Malheureusement, le temps gris annoncé par la météo et le charme de la ville de Rio ont encore joué contre moi.
Ce week-end a plutôt mal commencé avec un retour difficile de l'Université à Copacabana. Les bouchons de départ en Week End existent aussi ici, j'ai pu profiter de deux heures de lecture dans le bus. Puis, d'une soirée de Week End à Rio : tous mes colloques sont fatigués pour sortir, je ne vais donc pas dans lapa où il ne fait pas bon être seul en tant que gringo et retourne à Ipanema. Sur le chemin, je croise deux brésiliennes qui m'emmènent au Baronetti, boite d'Ipanema, et me font rentrer à l'œil.
Après une bonne journée de repos et de surf, je pars tôt vendredi pour Petropolis, ville située dans la montagne à une centaine de kilomètres. Je suis un peu déçu par cette ville dont on m'avait beaucoup parlé car l'empereur du Portugal et du Brésil y possédait un palais où il se retirait de temps en temps. La ville où de nombreux émigrants allemands se sont installés ressemble à une petite ville nordique au milieu de la forêt tropicale, avec son palais, sa cathédrale gothique et ses maisons à colombages. Mais le tout est noyé au milieu de rues et d'immeubles bétonnées. J'ai fait mon petit tour de la ville et fait une rencontre atypique dans les jardins du palais : Un octogénaire carioca qui avait habité après la guerre à Paris et était ami de Piaf, Sartre et de Beauvoir et qui m'a parlé longuement de Tours détruit par la guerre.
Petropolis est aussi la ville des fringues pas chers et de bonne qualité, avec plus de deux kilomètres de petites boutiques.
Le retour à Rio fut complexe mais je réussi finalement à rejoindre trois amis pour aller au théâtre. je suis assez content d'avoir compris la majorité des sketches et une bonne moitié des blagues. Le diner suit, puis une nouvelle sortie en boîte ou j'ai rencontré un groupe de Français.
Samedi et Dimanche furent plus tranquilles : surf et bars essentiellement.

Petite anecdote du jour : alors que je sors de l'eau cette après-midi et un touriste me demande, en anglais, s'il peut prendre une photo de moi avec ma planche. Très flatté, je prends la pose pour le SHOOTING (après, un mois, j'arrive à faire surfeur sur la plage, il me reste deux mois pour faire illusion sur l'eau). Après avoir pris la photo, il s'exclame "parfait". Je ruine sa photo souvenir déjà légendée "surfeur carioca à Ipanema" en lui disant que je suis Français. Sans doute, a-t-il pris une photo d'un autre surfeur après, mais j'avais gagné ma journée. Pour ne pas paraître moins "typique" et plus ridicule, je ne lui ai malheureusement pas demandé de m'envoyer la photo.

Aucun commentaire: