lundi 21 juillet 2008

Une semaine à Florianopolis

Je repars vers le sud du Brésil, cette fois avec Raquel. Pas de promotions low-cost, c’est parti pour vingt heures de bus. L’ordinateur portable, How I met your mother et la fatigue accumulée lors de la rédaction du rapport de stage feront passer le trajet bien plus vite que prévu.


Nous arrivons le matin et déjeunons chez une amie. Je découvre une « fricassée » de crevette qui ressemble plus à un beurre blanc aux crevettes. On s’installe ensuite à équidistance du centre et de deux plages de surf. Sur le chemin menant à la plage quelques dunes et une attraction, le sand-board. Je vous laisse ce qu’on peut faire avec une planche de bois, des foot-straps, une dune et un sable bien compact. La ressemblance sur les photos est trompeuse car les appuis sont finalement bien différent du snow : ça va moins vite, pas de prise de carre. Par contre, il y a toujours quelqu’un pour envoyer des 360° et mettre du gros son à la sortie des pistes.



Le samedi, on s’écroule de sommeil très tôt. Mais, on profite du dimanche pour aller prendre une caipirinha dans le centre. Lundi, je me retrouve avec l’embarras du choix : sand-board, surf ou windsurf… Et oui, cette île est un petit coin de paradis : un lac et du vent pour le funboard et le kite, une côte orienté océan atlantique pour de bonnes vagues de surf et une côte protégée idéale pour la voile. Je choisis le surf.


Mardi, une promenade en bateau se transforme en promenade en voiture –c’est la basse saison et il n’y a pas de bateaux tous les jours. Çà faisait longtemps que je n’avais pas conduit. On s’arrête dans un petit village de pêcheur que l’absence de plage à protéger du tourisme de masse. Les huîtres sont excellentes. On se lance ensuite dans une dégustation de crevette : à l’ail, à la vapeur, panées, en sauce avec de l’espadon. Un délice pour quatre ou cinq personnes mais quand on aime on ne compte pas. Rien de tel qu’une randonnée après ce festin, nous partons vers le sud pour une plage déserte et accessible uniquement à pied, la plage des naufragés.

Mercredi, nous partons vers le nord pour aller voir les baleines et les dauphins. De baleine, on ne verra qu’un squelette mais la balade en bateau nous permettra de visiter un fort portugais. A part un guide portunhõl assez énervant, la balade était très jolie. On retourne vers le centre, où on doit retrouver une amie de Raquel. Cinéma en portugais – Kunfu panda – je m’en sors pas trop mal pour comprendre.

Juste le temps de ranger avant de repartir jeudi. Une petite frayeur en arrivant avec la voiture un peu en retard à la gare routière. Je rate la sortie. Et de se retrouver engager sur le pont vers le continent sans essence (on nous avait donné la voiture sans essence, on la rend comme ça).

mercredi 9 juillet 2008

Forum Sud Américain de Biomatériaux à Ouro Preto



Le week-end commence plutôt bien. Je retrouve Emmanuel, un copain arrivé d’HEC pour un stage de six mois, et Raquel. Le lendemain, nous faisons une petite balade en haut du Pão de Açucar. Le retard des cariocas fera que pour la deuxième fois, je verrais Rio de cette fameuse colline de nuit – me connaissant, je ne critique pas, mais ça peut vous donner une idée du retard. Le soir, j’assiste à l’ouverture du festival du film français à Rio présenté par Vincent Cassel, qui m’impressionne par son portugais. Par contre, le film, Sheitan, laisse à désirer, je n’ai jamais cru au film d’horreu culturel français.
Dimanche matin, le rendez-vous à 8h, au milieu de Rio pour prendre le Bus pour Ouro Preto une ville coloniale du centre du pays, sera dur à respecter. Nous voilà partis, quasiment tout le laboratoire et moi, pour huit heures de bus. J’avais prévu de continuer mon rapport de stage, mais, à moitié malade, je passe la plus grande partie de mon temps à dormir – même pas la force de regarder les films qui s’enchainent.

Ouro Preto apparaît en fin d’après-midi au milieu d’une vallée. Le soleil éclaire les façades coloniales d’une vingtaine d’églises et d’autant de chapelles. La ville a conservé son cachet de l’époque où elle était la capitale minière de l’or brésilien.



Nous nous baladons sur les pavés des rues pentues et pavées d’Ouro Preto. Les maisons, comme à Paraty, sont blanches avec des portes et des fenêtres colorées. Le colloque commence dès dimanche soir, avec une conférence d’un Américain Ratner. Très intéressant, je réalise juste avant le début qu’une bonne partie de mes sources bibliographique était de lui. S’en suit un cocktail, où je vois les caipirinhas défiler sans pouvoir y gouter à cause de mes médicaments.
Le lendemain, commencent les conférences, toute assez intéressantes. Je profite d’une pause déjeuné prolongée pour pouvoir visiter la place principale de la ville, centre historique de la première révolte pour l’indépendance du Brésil. Je me remets ensuite difficilement à mon rapport.


Mardi, après avoir assisté aux conférences concernant mon sujet de recherche, on visite les églises baroques chargée d’or. C’est la première fois que je vois une église évasée, le sol plus étroit que le plafond, pour montrer que les cieux sont plus grands que la terre. La richesse provenant des mines d’or et la compétition entre les différentes communautés dévotes a donné naissances à toutes ces églises. Même les esclaves cachaient de l’or dans leurs cheveux et leur bouches pour avoir eux aussi des dorures dans leur église. Au milieu du XVIIIème siècle, l’Alejadinho, un sculpteur venu du Portugal a imprimé son style particulier à toutes ces églises.





Le soir, c’est déjà le gala de clôture du congrès. Ca commence bien avec une fondue au chocolat et de fruit tropicaux. Je discute avec un professeur Français renommé qui me fait part du plaisir qu’il a à participer à des congrès avec tant d’étudiant – côté interaction recherche-étudiant je pense que les Français ont effectivement tout à apprendre. Ensuite, la fête commence, samba, funk, forro, quadrille. C’est génial, tout le monde danse ensemble professeur, étudiant. Même les respectable professeurs invités du monde entier entrent sur la piste - avec un certain succès je dois dire.








Mardi avaient commencé les festas juninhas d´Ouro Preto. Ces fêtes populaires durent quelques semaines de juin à juillet. Les écoles les célèbrent également.





Le lendemain, retour pour Rio avec l’obligation de terminer se rapport que je n’ai pas tellement avancé durant ces quelques jours.

mercredi 2 juillet 2008

Rapport de stage

Soutenance de stage demain et préparation polytechnicienne de dernière minute font que je ne suis pas très prolifique actuellement. Je promets rapidement les photos de Rio, de Ouro Preto et de Florianopolis - où je pars avec Raquel une semaine pour débuter ces vacances, si, si les vacances ne font que commencer...

Aussi prochainement, un petit article sur le mariage brésil. Après, toutes ces annonces, je ne peux que faire un peu de pub ... pour les biomatériaux.

"Sur la photo ci-dessous vous pouvez voir une boule d'octacalcium phosphate ayant précipité sur du titane traité avec HNO3, HF... Voila les implants du futur avec Riouf&Co"

... et l'audience de mon blog vient de sacrément chuter.

samedi 28 juin 2008

En parcourant un guide de Rio, je suis tombé sur un descriptif des brésiliennes qui m'a fait beaucoup rire. J'espère que les brésiliens comprendront la description en Français

http://www.rioforpartiers.com/francais/noite/garotas.htm


Filinha do papai ou Patricinha :

Elles sont les petites filles à Papa, elles s' habillent comme B.S., elles sont bonnes, mais ellesne laissent personne les toucher. Pourquoi ? Elles ont une liste d' attente interminable, entre le lycée actuel, leur fac, les fils des amis de leurs parents etc. Etc. Elles PEUVENT être snob. Oubliez les, à moins que vous ne soyez présentés.

La Poposuda:

Ce sont des bombes sexuelles. Elles font de la gym, portent des pantalons moulants super bas, teignent leur cheveux en blonde et font le maximum pour ressembler à une machine à sex. Ça vaut le coup d' essayer de les draguer, vu que le motel peut-être envisageable avec elles... si vous êtes dans cet esprit-là.

La Balzaquienne:

Souhaite rigoler, dancer, boire et embrasser. Traitez les comme des dames et elles vous traiteront comme des rois, peut-être pas ce soir, mais demain sûr.

La Hippie/Raver:

Des meufs marrantes, faciles à aborder pour discuter, difficiles à embrasser mais facile de faire la fête avec.


Bien sûr ce sont des stéréotypes, mais non dénués de vérités. La description des hommes est pas mal non plus:

http://www.rioforpartiers.com/francais/noite/garotos.htm

Du coup, j'étais assez curieux de ce que guide pouvait dire des Français/Parisiens et des Française/Parisiennes. Le lien existe mais sans contenu, il faudra apparemment aller feuilleter le guide à la FNAC
http://paris-for-partiers.com/content/view/126/32/

Maintenant, à nous deux rapport de stage...

vendredi 20 juin 2008

Gramado - Que font les touristes brésiliens?

C'est sans doute la question que j'aurais dû me poser quand Cris, une amie de mon labo m'a proposé de venir à Gramado avec elle.
Elle était en train de réserver son vol quand elle m'a demandé : "Vocé quer ir com a gente? It is going to be legen... wait for it... dary!". Je ne suis pas sur qu'elle ait réellement prononcé la deuxième phrase - How I met your mother n'est pas si populaire ici - mais j'ai entendu le nom de Porto Alegre et j'étais chaud. Tous les brésiliens étaient très enthousiastes.
Je me retrouve dans l'avion pour un week end de trois jours avec huit brésiliennes et un brésilien - jusque là je pense que je suis un bon disciple de Barney. On arrive à Porto Alegre après deux heures de vol, un mini bus nous emmène à Gramado à deux heures de route.
Le programma semblait déjà préparé, le premier jour sera la route des vins. Il est vrai que le Brésil n'est pas le pays le plus réputé pour ses vins. Je luttais pour ne pas passer pour le Français arrogant et chauvin de base et sortir "il n'y a du bon vin qu'en France, en tout cas pas au Brésil..." Quand le guide annonçait que nous allions déguster du champagne, ça devenait plus dur de garder sa langue. Je préparais déjà mes questions du mec relou : mais comment vous préparez le champagne? vous n'êtes pas hors la loi de fabriquer du champagne alors que vous n'êtes pas en Champagne?
Nous commençons la visite avec notre guide qui me cloue rapidement le bec. Et d'expliquer que le nom champagne ayant été utilisé par un italien apportant le procédé de fabrication du champagne bien avant que les terroirs soient protégés en France -dans les années 20 - Ils ont légalement le droit de produire un vin appelé champagne.
Elle annonce même que le champagne a gagné la médaille d'argent d'un concours français de vin en Champagne - après vérification la catégorie était muscatel, sorte de musca gazeux, que je n'ai jamais vu en France. Ils produisent donc du musca gazeux qu'ils appellent champagne mis à part une bouteille champenois qui s'approche plus du champagne. Après une démonstration de sabrage, on part chez Chandon.
Chandon fait du champagne Moët en France et du Chandon (mousseux renommé) dans les autres pays du vinicole Argentine, Australie et Californie. Le discours, surement contrôle par la maison mère, y est plus honnête et le vin meilleur.
Le lendemain, balade touristique dans une fabrique de chocolat et une fabrique d'imitation de parfums français. Je commence à me dire qu'on est dans un disney world de la France. Mais comme les contes pour enfant, tout est édulcoré : le chocolat et le vin sont beaucoup plus sucrés. L'après midi, on revient vers des choses plus nature, un parc d'écotourisme et des magnifiques cascades m'en mettent pleins les yeux. Le télésiège est totalement dans le panier "imitation de la suisse et de la France".

Le soir, fondue savoyarde, pierrade et fondue au chocolat. Ça commence mal avec une fondu qui a un gout de béchamel. Mais, le sud du brésil étant autant le pays des pampas que le nord de l'argentine la pierrade est excellente. La fondue au chocolat avec ses fruits tropicaux également. Soirée en boite avec les usuelles musique électronique, forro, samba et funk.

Le dimanche nous laissera juste le temps d'une balade sous un agréable soleil d'hiver avant de retrouver la chaleur tropicale de Rio.
Finalement, je ne regrette pas ce voyage le charme du brésil étant surtout ses habitants si joyeux et chaleureux.

mardi 17 juin 2008

Rencontre improbable


Je dois dire que je ne suis pas adepte de ce mot improbable usé et abusé, qui avec un petit accent parisien devient très snob -même si je dois dire que comme toute mode, j'y ai un peu succombé.
Mais, je ne sais pas si j'aurais un jour l'occasion d'utiliser l'expression en de meilleurs circonstances. Ce soir en rentrant de l'université, je me suis arrêté pour diner dans le centre commercial de Botafogo. Et j'y ai croisé ... Julien Lacaze. Les tourangeaux souriront, ou riront peut-être, mais pour une fois que je ne fais pas référence à ma vie à l'X...désolé pour les autres.
Pour quelqu'un que j'ai croisé dans vraiment lui parler sur les terrains de tennis d'abord, puis au lycée à Tours, aux concours et enfin à l'X quand il était mon voisin d'HEC, il faut que j'aille à Rio pour lui parler plus de cinq minutes et pour la première fois prendre une bière avec lui.
Il faudra attendre une autre destination pour le tête à tête.
Le monde est petit...

Paraty en amoureux


Je suis parti à Paraty, il y a deux semaines avec Raquel pour fêter le dia dos namorados. Paraty est un petit village situé à 3h de bus de Rio.
La ville a connu un fort développement lorsque l'or faisait la richesse du brésil et du portugal. Pendant deux siècles, ce petit port de pêche dissimulé au fond de sa baie fut le point d'embarquement des armadas de galions chargés de convoyer les richesses du Brésil vers Lisbonne.
L'absence de liaison ferroviaire a ensuite stoppé son développement, lui laissant tout son charme colonial.
Les couleurs vives des portes remplissent de gaité cette petite ville. Tandis que les maisons immaculées, les nombreuses églises coloniales et les rues pavées parfont le charme colonial de Paraty.
L'auberge "très typique", aux portes bleues et jaunes, est remplie de l'odeur des callas, ou copo de leite, du jardin - fleurs blanches des mariées dont j'associe l'odeur à l'entrée chez un fleuriste.


La balade dans les rues de Paraty est très agréable, les artisans sont sympatiques. Au coin d'une ruelle, on croise un ou deux peintres, puis un joueur de capoera qui m'apprend à jouer du berimbeau.
Le soir, on se balade dans les rues plus animées. Le mois de Juin débutant, les festas juninhas commencent également, et on se retrouve à danser au mileu d'un concert floklorique sur la place du village.
Dimanche, on visite les plages voisines de Paraty. Encore, un grand bateau de bois pour se balader entre les iles et les petites baies reculées. A chaque escale, une nouvelle plage. On aperçoit même un singe se jouant d'un touriste venu l'amadouer. En rentrant au port, on croise un atelier d'une artiste peintre. Je remarque plus de Français comme à Ilha Grande : sur dix personnes à bord, on croise un autre couple avec un Français. Le touriste français doit avoir ses particularités.


Finalement, je tombe sous le charme de cette petite ville coloniale, moins touristique qu'ilha grande. Elle a également ce côté port tranquile d'un port du finistère qui n'est pas sans charme avec ses pêcheurs, ses rues pavées et ses ateliers de peintres. Mais peut-être que, bien accompagné, on voit les choses autrement.

jeudi 12 juin 2008

Dia dos namorados

Apparement, changer d´hemisphère ne décale pas que les saisons de quelques mois. La saint valentin, qui en pratique est appelé "dia dos namorados" est fêtée le 12 juin par les amoureux Brésiliens - la saint valentin reste le 14 février dans un pays si catholique. Je pense que quand on n´est pas officielement amoureux,(ficante, cf article précedent) on ne fête rien du tout. Pour les amoureux, si vous avez encore besoin d´un motif pour offrir un cadeau à votre cher et tendre, vous pouvez ajouter le 10 juin à votre calendrier. Les déçus n´y verront qu´un événement marketing, orchestré par notre société capitaliste pour consommer toujours plus...

lundi 9 juin 2008

Paraty

En attendant l'article quelques photos de ce magnifique village sur la gauche

mercredi 4 juin 2008

Ficar ou Namorar

Force est de constater que les brésiliens ne vivent pas leur relations amoureuses à la Française. Comme pour le monde gay, Rio va pouvoir me servir de transition pour les Etats Unis.
En effet, il existe sur le continent américain des nuances amoureuses inconnues aux habitants du vieux continent :

Un beau samedi soir, une garota carioca et un jeune brésilien se rencontrent en boite de nuit. Après un bref échange de regard, ils dansent le forro, la samba et du martin solveig ensemble. Finalement, sur un Creu enflammé, ils s´embrassent. Jusque là tout va pour mieux. La fin de soirée arrive finalement
Arrive alors la première différence culturelle. A l'heure de se dire au revoir, le jeune brésilien n´a pas envie de quitter sa jolie brésilienne. Là, où un européen lui proposerait élégamment de venir boire un dernier verre chez lui, le brésilien, n'a pas cette distinction. Surement, parce que chez lui, avant qu´il ait trente ans, c'est chez ses parents. Ca complique un peu les choses.

Il lui demande, le plus naturellement du monde, si elle ne veut pas le suivre dans un motel. Pour que s'arrête là tout parallèle qui aurait pu être envisagé avec le rédacteur de ce blog, je vous renvoie vers d´autres sites internet pour la description du motel http://www.funsunbrazil.com/love%20Motels.htm

Revenons à notre jeune couple. En France revoir, rappeler sa conquête conduirait irrémédiablement le jeune brésilien à admettre qu'il envisage une relation plus longue, sérieuse. Ici, ce n'est pas du tout le cas. Il peut la rappeler quand il veut, pour passer un peu de temps avec elle. Il peuvent ne pas se donner de nouvelles pendant plusieurs semaines sans aucun problème. Il peut même presque embrasser n´importe qui devant elle, ça ne pose pas de problème.
Cependant, si les choses se passent bien. Ils peuvent envisager, parfois au bout de plusieurs mois une relation sérieuse. L'homme doit alors demander si elle veut bien "namorar" avec lui, devenir sa copine officielle et unique.

De cette différence culturelle, on peut imaginer des situations caustiques qui ont dû se produire en France ou au Brésil. Imaginez la réaction d'une Française si son petit ami de Brésilien lui demande après trois mois ensemble si elle veut bien être sa copine officielle...

Do que lado voce samba?

Fluminence en Demi Final

Cette fois ci, je ne suis pas allé au match à Maracana pour les demi-finales de la coupe libertador. Il ne restait plus de place... De plus, entre les deux seules équipes que j'ai vues jouer mon cœur balançait.
Week end tranquile pendant le quel , je suis resté à Rio. Je parfais ma connaissance des musiques et des danses brésiliennes. Samedi soir, je suis allé au Sao Cristovao, une sorte de stade abritant marché et restaurant du Nordest du brésil. Très typique...
J'en ai profité pour mieux découvrir une nouvelle danse, le foro. Danse que j'avais cru facile lors de mes premiers barbecue mais qui s'avère finalement très compliquée. Comme toutes les danses brésiliennes, elle se danse serré et avec un fort déhanché. Toutes les générations se rencontrent sur la piste.

lundi 26 mai 2008

Ilha Grande


« Oh Dieu, s’il y a un paradis sur terre, il n’est pas loin d’ici » se serait exclamé Amerigo Vespucci en arrivant dans la baie d’Ilha Grande en 1502. Si ça, ça ne vend pas du rêve… J’allais donc passé un week-end prolongé en compagnie de Gabriel, un ami colombien dans ce petit coin de paradis.
Quelques heures de bus et de bateau avant d’arriver finalement dans cette île à la végétation luxuriante entourée d’une eau cristalline. Jeudi, nous nous sommes allongés quelques minutes sur une petite plage près du hameau principal, vila do Abraao. Dans les rues de sables où on croise, ça et là des petits macaques et de gros crabes, les voitures sont interdites.

Vendredi, une randonnée de 3h passant par quelques plages presque déserte, nous emmène à Lempes Mendes souvent classée comme une des cinq plus belles plages du monde. On en profite pour louer une planche de surf pour la journée. Samedi, on choisit le bateau pour visiter des grottes et faire un peu de plonger au milieu des poissons et des tortues. Le soir, des musiciens de rue jouent une samba avec un nombre incroyable d’instruments, ou plutôt, ils jouent du forro, musique apparentée au zouk qui se danse tout aussi serré.

Question pour un champion

Quart de Final à Marcana


Mercredi, je vais pour la deuxième fois à Maracana. Chaque fois que je fais des rencontres, la question : "pour quelle équipe, es-tu?" arrive toujours plus vite. De Flamengo (le club ayant le plus grand nombre de supporter au monde), Vasco, Botafogo et Fuminense, le hasard m'a conduit à Fluminense. Ce n'est pas le club majoritaire et cela m'a valu quelques discussions sympatiques rapidement écourtées. Bis repetita, je retourne à un match des Fluminense avec Fernando et toute la famille, pour les quarts de final de la libertador (ligue des champions d'Amérique du sud). Cette fois, le stade n'est pas divisé en deux camps, il y a 70 000 supporters Fluminense pour ce match retour contre Sao Paulo. Le suspense est digne d'une finale France-Italie. Dans les dernières secondes, les Fluminense, marque le troisième but qui leur permet de passer en demi. Le public explose de joie, je me retrouve 1m au dessus du sol, dans les bras d'un parfait inconnu.
La fête se prolonge. En prenant un taxi pour rentrer, le chauffeur me ramène sur terre en me racontant qu'il vient de voir un supporter se faire tuer par des Flamengista qui ne partageaient visiblement pas sa joie.

mercredi 21 mai 2008

Manip à Friburgo

Encore une semaine qui passe vite. Mon agenda se remplit : diner lundi, pot sur la lagune mardi. Quelques émotions scientifiques également. Un mois de travail et l'espoir d'une publication qui tombent à l'eau jeudi : les différents échantillons que j'utilisais pour faire mes expériences ne semblaient pas tous de titanium pur. Apparemment, les lectures bibliographiques servent puisque, en me rappelant d'un papier, j'ai pu remédier au problème dès vendredi. Je ne vais pas m'étendre sur les mesures d'énergie de surface et de rugosité que je trouve passionnantes malgré tous ceux qui me demandent de parler un peu plus de mon activité scientifique ici.
J'enchaîne ce Vendredi sur une soirée en boite à Ipanema, cette fois au moins un des trois plans prévus ne tombe pas à l'eau. C'est l'anniversaire d'un ami de Fernando chez qui j'avais déjà passé quelques jours. Je commence à croiser des gens que je connais en boite, je devrais sortir moins...
Samedi classique : dodo et surf. J'arrive enfin à sortir avec des Brésilien à Lapa, un gringo tout seul la-bas, ce n'est pas recommandé. On fait la tournée des bars jusqu'à tard. Je deviens Brésilien : cette fois ci c'est moi qui laisse tomber deux plans.
Dimanche, je pars pour Friburgo, ville de montagne, pour faire une manip pour mon projet. Deux heures de bus avant d'arriver. L'arrivée dans la gare routière est assez choquante, là où, d'habitude, on trouve des libraires et des restaurants, je trouve des boutiques de lingerie et de lingerie érotique. L'Amsterdam du Brésil? Je sors dans la rue, les corsets, déguisement coquins partout derrière les vitrines. Un chercheur très sympa chez qui j'allais dormir vient me chercher en voiture. Il m'explique rapidement que cette petite bourgade de montagne est la capitale Brésilienne de la lingerie, concentrant plus d'un quart de la production du pays. Il m'accueille comme un prince dans son petit appartement pour cette fin de journée.
Le lendemain, je me rends à l'université pour faire la manip dans un laboratoire au milieu d'un magnifique jardin botanique. Après quatre pauses café et toutes les mesures dont j'avais besoin, je pars pour Rio.

mercredi 14 mai 2008

WE du 8 mai


C'était à mon tour de ne pas faire de pont. J'ai donc travaillé, pour la première fois, un 8 mai et un lundi de la pentecôte. Je rencontrai, vendredi, en souhaitant bon week-end à ma prof de Portugais, un premier Français vivant ici, Amance.
Mon vendredi soir, s'annonçait bien. J'avais trois sorties prévues. Pas de problème de choix, car deux des trois plans tombent à l'eau. Je sors avec Amance et tous ses colloques Brésiliens. On se rend à ma première "chopada", qui est le nom des soirées étudiantes à Rio. Ici, une chope, c'est une bière pression. Faire attention à la prononciation : on s'est moqué plein de fois, prononcer "chôpada" et ça devient une fellation. Rendez-vous, donc, près de Copacabana au pied du pain de sucre, dans la cours de l'Université d'UNRIO. L'entrée est gratuite, les caipirinhas données, une troupe de Samba joue au milieu de la cours. Les styles s'enchaînent Samba, Funk, 4all, Musique internationale. Avant de rentrer, je fais un petit détour par la praia vermelha à quelques mètres, la seule plage vraiment sûre de nuit car elle est à deux mètres de l'école militaire d'ingénieur (c'est plus joli et chaud que le plateau de saclay)
Samedi, on fête le départ pour Londres d'une amie de l'université. Les profs, les amis se retrouvent autour d'un kiosque de la baie de botafogo qui a été réservé pour l'occasion. Magnifique vue de Rio, du pain de sucre et du Christ. Le barbecue va durer toute la journée. Rapidement, quelqu'un commence à taper sur un tambourin, un à un les instruments de Samba sortent, une mulâtresse se met à chanter. La nuit tombe et les sambas et les bières s'enchaînent toujours. Je rentre pour finir de m'occuper du logement aux Etats-Unis en Septembre (si le tirage au sort m'est favorable, je devrais avoir une colloque à 4 avec Thomas Hervier (X 2004) , un Américaine et un "fruit du hasard", la magouilleuse américaine devrait nous être favorable avec un ancien Kessier mili parmi nous)

Cette fois, je n'ai pas prévu assez large, mes plans tombent à l'eau et la fatigue aidant je ne trouve pas le courage de repartir.
Dimanche, après une heure de surf quotidienne, je suis invité au déjeuner dominical chez un copain. Ici, le nombre de plan foireux n'a d'égal que le nombre de plans de dernière minute. Je me rends ensuite à la Casa Rosa, ancien bordel devenu bar culturel, pour l'anniversaire d'un ami allemand. Le dimanche en fin d'après-midi, les cariocas viennent y écouter de la bonne samba en mangeant des fejoidas (haricots accompagnés de viande). Je retrouve pas mal de gens que je connais déjà. Les Français de la semaine dernière, après un périple au Nord Est, me retrouvent également là-bas. Je rencontre comme ça un ancien spice de Ginette. Ce qui devait être un simple diner se transforme finalement en boite de nuit.

vendredi 9 mai 2008

De l´X à Rio gay


Comme beaucoup, je pensais que l´homosexualité latente du milieu dans lequel j´avais vécu pendant deux ans et demi allait rester sur le plateau de l´X, au bôb et dans les vestiaires du gymnase. Mais contrairement à la majorité des X, je suis parti pour Rio. Rio et soleil, rio et ses plages, rio et ses garotas, ses soirées ... Rio la ville gay d´Amérique du sud. Gay parce que la communauté est nombreuse mais aussi parce qu'elle s'assume. Ainsi sur la plage d'Ipanema à gauche du posto 9 où toute la jeunesse carioca va s'amasser au soleil, les homos ont aussi leur lieu de rendez-vous. Au pays de la chirurgie esthétique et de la muscu, les homo ne sont pas en reste.
Ma première rencontre avec le milieu vient de ma colloc. Ma rue étant plutôt courte et peu connue, j'ai découvert au bout de quelques semaines que la meilleur manière d'expliquer à un carioca est de dire que j'habite à côté de "le boy", La boite gay de Rio.
En un mois, on m'a dragué, abordé, demandé dans l'oreille si je ne voulais pas passer la nuit. Pour en avoir discuté avec d'autres Français, je ne suis d'ailleurs pas le seul.
Heureusement, je ne passe que quelques mois ici pour aller ensuite à San Francisco...

dimanche 4 mai 2008

Week End du 1er Mai

Les jours fériés s'enchainent à Rio. A peine rentré, d'un week end à Sao Paulo et d'un grand pont qu'arrive le pont du 1er Mai. Week end du premier mai et non de l'ascension, bien que je pense que les Cariocas soient plus pieux que travailleurs dans leurs mœurs.
C'était donc mon deuxième des trois ponts que je vais avoir pendant mon stage et j'étais motivé pour partir vers de belles plages de l'état de Rio. Malheureusement, le temps gris annoncé par la météo et le charme de la ville de Rio ont encore joué contre moi.
Ce week-end a plutôt mal commencé avec un retour difficile de l'Université à Copacabana. Les bouchons de départ en Week End existent aussi ici, j'ai pu profiter de deux heures de lecture dans le bus. Puis, d'une soirée de Week End à Rio : tous mes colloques sont fatigués pour sortir, je ne vais donc pas dans lapa où il ne fait pas bon être seul en tant que gringo et retourne à Ipanema. Sur le chemin, je croise deux brésiliennes qui m'emmènent au Baronetti, boite d'Ipanema, et me font rentrer à l'œil.
Après une bonne journée de repos et de surf, je pars tôt vendredi pour Petropolis, ville située dans la montagne à une centaine de kilomètres. Je suis un peu déçu par cette ville dont on m'avait beaucoup parlé car l'empereur du Portugal et du Brésil y possédait un palais où il se retirait de temps en temps. La ville où de nombreux émigrants allemands se sont installés ressemble à une petite ville nordique au milieu de la forêt tropicale, avec son palais, sa cathédrale gothique et ses maisons à colombages. Mais le tout est noyé au milieu de rues et d'immeubles bétonnées. J'ai fait mon petit tour de la ville et fait une rencontre atypique dans les jardins du palais : Un octogénaire carioca qui avait habité après la guerre à Paris et était ami de Piaf, Sartre et de Beauvoir et qui m'a parlé longuement de Tours détruit par la guerre.
Petropolis est aussi la ville des fringues pas chers et de bonne qualité, avec plus de deux kilomètres de petites boutiques.
Le retour à Rio fut complexe mais je réussi finalement à rejoindre trois amis pour aller au théâtre. je suis assez content d'avoir compris la majorité des sketches et une bonne moitié des blagues. Le diner suit, puis une nouvelle sortie en boîte ou j'ai rencontré un groupe de Français.
Samedi et Dimanche furent plus tranquilles : surf et bars essentiellement.

Petite anecdote du jour : alors que je sors de l'eau cette après-midi et un touriste me demande, en anglais, s'il peut prendre une photo de moi avec ma planche. Très flatté, je prends la pose pour le SHOOTING (après, un mois, j'arrive à faire surfeur sur la plage, il me reste deux mois pour faire illusion sur l'eau). Après avoir pris la photo, il s'exclame "parfait". Je ruine sa photo souvenir déjà légendée "surfeur carioca à Ipanema" en lui disant que je suis Français. Sans doute, a-t-il pris une photo d'un autre surfeur après, mais j'avais gagné ma journée. Pour ne pas paraître moins "typique" et plus ridicule, je ne lui ai malheureusement pas demandé de m'envoyer la photo.

mardi 29 avril 2008

Week End à São Paulo

Ce week-end, j'ai rendu visite à des amis de maman à São Paulo. L'aéroport international est à 10 minutes de l'Université et São Paulo est à 45 min de Rio, le trajet n'était donc pas très long.
C'était sans compter sur le trafic paulistano, 1h de bouchon pour faire les derniers kilomètres. L'arrivée en avion donne à voir une forêt de tours résidentielles d'une des cinq plus grandes villes du monde.
J'arrive dans une tour après avoir franchie trois portes sécurisée et une piscine. J'ai passé la soirée avec les filles de Cristina, le quartier des bars, les terrasses sont pleines, on se croirait à San Telmo ou Bld St Michel un soir de Juin.




Le Week End était culturel à Sao Paulo, 24h de musique non-stop dans plusieurs places du centre et des marchés d'antiquaires un peu partout. Nous avons donc fait les marchés pour rejoindre ensuite la soeur de Cristina dans une magnifique Villa.
Après la visite du quartier chinois, dodo, pas de dancefloor cette semaine, je suis le mouvement familial. On se repose pour entamer une grosse journée dominicale. Concert do teatro magico à 9h dans le centre de Sao Paulo, en mode fête de la musique, puis passage aux X-games qui se déroulaient aussi à Sao Paulo ce Week End pour assister à la finale de Skate, de motocross et à un concert punko-heavymetalo-rock de Charlie Brown Jr (ça c'est du nom de star).






Pour terminer le week end en beauté, j'ai savouré la meilleure viande depuis porto madero, dans une charruscaria chique. Les Brésiliens, quand on y met le prix savent, apparemment, y faire aussi bien que les Argentins. Les bovins brésiliens sont d'ailleurs issus d'un croisement avec des zébus pour l'anedocte. Les serveurs munis d'une broche de viande s'arrêtent à toutes les tables pour vous en proposer. Je n'ai compris que tardivement qu'il fallait retourner une pastille près de son assiette pour leur dire qu'on était repus. J'ai ainsi mangé mon 1/2 kg de viande et je peux dire que je connais mieux les parties du boeuf en Portugais qu'en Espagnol et en Français. Ca envoyait du gros steak!


mardi 22 avril 2008

Mon adresse

Si jamais vous vous faites un petit week-end sympa et qu'une envie d'écrire, les cartes postales me feront énormément plaisir. Mon adresse que je vais rentrer dans mon profil est :

Matthieu Rouif
Rua Julio de Castilhos
83/402
Copacabana
CEP 22081 . 025
Rio de Janeiro
RJ
Brasil

Ma colloque


Publier le message
Voilà, une petite carte de Rio pour vous dire comment je suis installé.
Beijos

WE prolongé à Rio

Mon deuxième week-end à Rio, sera plutôt une semaine.
En effet, le lundi 21 avril est férié pour tout le Brésil, célébrant la mort d'un révolutionnaire brésilien. Mais le mercredi 23 avril est aussi férié dans l'état de Rio car c'est la Saint George. Pour les étudiants, on ne va pas revenir pour une journée seulement, donc on fait le pont. (si ça peut rassurer ceux qui travaillent un peu plus, en mai il n'y a que le 1er et le 22 mai qui sont fériés)
Donc, je commence ce week-end en essayant de rejoindre le bar de la semaine dernière avec un prof de Portugais rencontré dans les couloirs de l'université. Il voulait faire le plein de gaz avant et on se retrouve une heure et demi plus tard sans avoir fait le plein dans les bouchons de Rio, après s'être perdus plusieurs fois. Puis 3h plus tard, dans Lapa un quartier du centre qui ressemble à la fête de la musique toute l'année.
Le lendemain, après le surf et le blog, je me fais poser un lapin par une amie carioca. Donc, je tente le bar d'Ipanema en solitaire, "j'allais pas me laisser mourir". Bar très international (sans doute parce qu'il est dans le lonely) où j'ai finalement passé la soirée une excellente soirée à discuter, danser avec néozélandais, norvégiens, roumaine et quelques brésiliens.
Dimanche sur une invitation de la propriétaire, je me retrouve dans un taxi pour Maracana (plus grande stage du monde qui détient le record de 200 000 spectateurs). C'est la finale du championnat carioca (i.e de la ville de Rio) (Fluminesce-Botafogo), 80 000 personnes sautent et crient pendant 2 heures. En tant, que Français et tricolore, je suis avec Fluminesce aussi appelé ainsi pour leur drapeau vert-bordeaux-blanc (en fait, je n'ai pas trop le choix, je suis au milieu de leur supporters et je suis venu avec des fluminesce). On perd 1-0. La troisième mi-temps dure toute la soirée, tout le monde s'appelle, chambre ses amis, sa femmes, ses parents qui ne sont pas de la même équipe.

On part avec Fernando, avec qui je suis allé au Match, à la plage pour sortir dans un bar de Samba, une Palenque. J'apprends la Samba, cette fois si, il n'y a que des Brésiliens et des Brésiliennes qui se déhanchent devant le groupe de percussionnistes. Petite pensée pour JB, en fin de soirée un black parlant Français veut me ramener chez lui, je refuse poliment. Fernando a enchainé les bières et dort sur le chemin du retour, j'ai donc le plaisir de conduire pour la première fois dans les rues de Rio.
Lundi, churrasco (barbecue brésilien) : on est allés faire les courses et on a mangé, bu et dansé de 2h à 23h de l'après-midi. J'ai pu apprendre les nuances de la musique brésilienne, du forall, au funk, en passant par le palenque et la samba.

samedi 19 avril 2008

Cours d'histoire et de portugais

La prof de Portugais pour les étrangers est juste, trop jolie. Le cours du vendredi est, donc, un réel plaisir d'autant plus que nous ne sommes que trois étudiants (un japonais, un allemand et moi). J'ai appris ici que les Brésiliens avaient participé à la seconde guerre mondiale du côté de la France. On dit que l'histoire se répète non?
Cela dit, le Japonais a vraiment beaucoup de mal et la prof passe une demi-heure à lui expliquer chaque mot. Mais il a dit que l'X était célèbre alors qu'il n'a jamais mis les pieds en France et ne parle ni Anglais ni Français, donc je ne peux pas lui en vouloir.

Mercredi 16 Avril

J’ai commencé plus sérieusement mon stage. J’ai fait ma première synthèse mardi mais elle a raté après 11h de manipulation. Bis repetita placent… Je continue mon surf quotidien au gré de la taille des vagues et des incidents techniques.

Je commence à mieux me débrouiller en portugais et je suis allé à ma première leçon aujourd’hui. J’ai peur que ce ne soit révélateur des cours au Brésil. Il n’y avait qu’un seul élève, un japonais, quand je suis arrivé, et le cours, après vingt minutes, n’avait toujours pas commencé.

Je suis étonné que les Brésiliens haïssent à ce point les Américains, c'est assez choquant au point que l'anti-américanisme français peut paraître ridicule.

Dans le bus, des blacks écoutent du rap sur leur portable saturé : le métro parisien n’est pas si loin.

Dimanche 13 Avril

J’ai commencé jeudi mon stage à l’UFRJ, l’Université Fédérale de Rio de Janeiro. J’ai déjà remis la blouse que je n’avais pas sortie depuis la prépa, je devrais commencer à tester l’ajout de zinc dans les biomatériaux dès la semaine prochaine.

Vendredi, des travaux ont fait que j’ai fini un peu plus tôt. Je suis allé prendre un verre au Mangi, un bar sur l’île sur laquelle se trouve l’université. Sur la plage, la musique des voitures et d’enceintes saturée, tout le monde à une bière à la main. Certains commencent à danser rapidement.
Le soir, je me suis motivé pour sortir en boite après une petite sieste, je suis retourné au Baronette où j’étais déjà allé avec Deborah. Là-bas, j’ai rencontré des Américains pour finir avec des bahianais.

Samedi, je suis allé à Barra de Tijuca, une plage un peu à l'extérieur de Rio pour retrouver les Bahianais

Le soir, soirée privée sur la plage de Copacabana : les caipirihnas aux multiples parfums passent très bien ... trop bien.

Mercredi 9 Avril

Je suis arrivé il y a trois jours. La « Republica » (colloc) dans laquelle je vis est très bien, j’ai une petite chambre près de la mer, Arlène, la propriétaire, et son fils Edouardo ont chacun une chambre. Il y a aussi Margarita qui est en doctorat à l’UFRJ (Université Fédérale de Rio de Janeiro où je fais mon stage). Je n’ai pas encore croisé les autres. J’oubliais la cousine d’Edouardo qui vit à Los Angeles mais qui, pour le business, passe quelques jours à Rio.

Depuis que je suis arrivé, je suis allé faire du surf plusieurs fois, j’ai acheté une belle planche qui devrait être bien utilisée durant mon séjour. Je me suis un peu stressé avec l’épidémie de Dengue qui sévit en ce moment à Rio (67 morts) et ce matin j’ai eu le droit à mes premiers coups de feu : la police allait arrêter un trafiquant de drogue dans la favela d’à côté.