mercredi 14 mai 2008

WE du 8 mai


C'était à mon tour de ne pas faire de pont. J'ai donc travaillé, pour la première fois, un 8 mai et un lundi de la pentecôte. Je rencontrai, vendredi, en souhaitant bon week-end à ma prof de Portugais, un premier Français vivant ici, Amance.
Mon vendredi soir, s'annonçait bien. J'avais trois sorties prévues. Pas de problème de choix, car deux des trois plans tombent à l'eau. Je sors avec Amance et tous ses colloques Brésiliens. On se rend à ma première "chopada", qui est le nom des soirées étudiantes à Rio. Ici, une chope, c'est une bière pression. Faire attention à la prononciation : on s'est moqué plein de fois, prononcer "chôpada" et ça devient une fellation. Rendez-vous, donc, près de Copacabana au pied du pain de sucre, dans la cours de l'Université d'UNRIO. L'entrée est gratuite, les caipirinhas données, une troupe de Samba joue au milieu de la cours. Les styles s'enchaînent Samba, Funk, 4all, Musique internationale. Avant de rentrer, je fais un petit détour par la praia vermelha à quelques mètres, la seule plage vraiment sûre de nuit car elle est à deux mètres de l'école militaire d'ingénieur (c'est plus joli et chaud que le plateau de saclay)
Samedi, on fête le départ pour Londres d'une amie de l'université. Les profs, les amis se retrouvent autour d'un kiosque de la baie de botafogo qui a été réservé pour l'occasion. Magnifique vue de Rio, du pain de sucre et du Christ. Le barbecue va durer toute la journée. Rapidement, quelqu'un commence à taper sur un tambourin, un à un les instruments de Samba sortent, une mulâtresse se met à chanter. La nuit tombe et les sambas et les bières s'enchaînent toujours. Je rentre pour finir de m'occuper du logement aux Etats-Unis en Septembre (si le tirage au sort m'est favorable, je devrais avoir une colloque à 4 avec Thomas Hervier (X 2004) , un Américaine et un "fruit du hasard", la magouilleuse américaine devrait nous être favorable avec un ancien Kessier mili parmi nous)

Cette fois, je n'ai pas prévu assez large, mes plans tombent à l'eau et la fatigue aidant je ne trouve pas le courage de repartir.
Dimanche, après une heure de surf quotidienne, je suis invité au déjeuner dominical chez un copain. Ici, le nombre de plan foireux n'a d'égal que le nombre de plans de dernière minute. Je me rends ensuite à la Casa Rosa, ancien bordel devenu bar culturel, pour l'anniversaire d'un ami allemand. Le dimanche en fin d'après-midi, les cariocas viennent y écouter de la bonne samba en mangeant des fejoidas (haricots accompagnés de viande). Je retrouve pas mal de gens que je connais déjà. Les Français de la semaine dernière, après un périple au Nord Est, me retrouvent également là-bas. Je rencontre comme ça un ancien spice de Ginette. Ce qui devait être un simple diner se transforme finalement en boite de nuit.

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