samedi 28 juin 2008

En parcourant un guide de Rio, je suis tombé sur un descriptif des brésiliennes qui m'a fait beaucoup rire. J'espère que les brésiliens comprendront la description en Français

http://www.rioforpartiers.com/francais/noite/garotas.htm


Filinha do papai ou Patricinha :

Elles sont les petites filles à Papa, elles s' habillent comme B.S., elles sont bonnes, mais ellesne laissent personne les toucher. Pourquoi ? Elles ont une liste d' attente interminable, entre le lycée actuel, leur fac, les fils des amis de leurs parents etc. Etc. Elles PEUVENT être snob. Oubliez les, à moins que vous ne soyez présentés.

La Poposuda:

Ce sont des bombes sexuelles. Elles font de la gym, portent des pantalons moulants super bas, teignent leur cheveux en blonde et font le maximum pour ressembler à une machine à sex. Ça vaut le coup d' essayer de les draguer, vu que le motel peut-être envisageable avec elles... si vous êtes dans cet esprit-là.

La Balzaquienne:

Souhaite rigoler, dancer, boire et embrasser. Traitez les comme des dames et elles vous traiteront comme des rois, peut-être pas ce soir, mais demain sûr.

La Hippie/Raver:

Des meufs marrantes, faciles à aborder pour discuter, difficiles à embrasser mais facile de faire la fête avec.


Bien sûr ce sont des stéréotypes, mais non dénués de vérités. La description des hommes est pas mal non plus:

http://www.rioforpartiers.com/francais/noite/garotos.htm

Du coup, j'étais assez curieux de ce que guide pouvait dire des Français/Parisiens et des Française/Parisiennes. Le lien existe mais sans contenu, il faudra apparemment aller feuilleter le guide à la FNAC
http://paris-for-partiers.com/content/view/126/32/

Maintenant, à nous deux rapport de stage...

vendredi 20 juin 2008

Gramado - Que font les touristes brésiliens?

C'est sans doute la question que j'aurais dû me poser quand Cris, une amie de mon labo m'a proposé de venir à Gramado avec elle.
Elle était en train de réserver son vol quand elle m'a demandé : "Vocé quer ir com a gente? It is going to be legen... wait for it... dary!". Je ne suis pas sur qu'elle ait réellement prononcé la deuxième phrase - How I met your mother n'est pas si populaire ici - mais j'ai entendu le nom de Porto Alegre et j'étais chaud. Tous les brésiliens étaient très enthousiastes.
Je me retrouve dans l'avion pour un week end de trois jours avec huit brésiliennes et un brésilien - jusque là je pense que je suis un bon disciple de Barney. On arrive à Porto Alegre après deux heures de vol, un mini bus nous emmène à Gramado à deux heures de route.
Le programma semblait déjà préparé, le premier jour sera la route des vins. Il est vrai que le Brésil n'est pas le pays le plus réputé pour ses vins. Je luttais pour ne pas passer pour le Français arrogant et chauvin de base et sortir "il n'y a du bon vin qu'en France, en tout cas pas au Brésil..." Quand le guide annonçait que nous allions déguster du champagne, ça devenait plus dur de garder sa langue. Je préparais déjà mes questions du mec relou : mais comment vous préparez le champagne? vous n'êtes pas hors la loi de fabriquer du champagne alors que vous n'êtes pas en Champagne?
Nous commençons la visite avec notre guide qui me cloue rapidement le bec. Et d'expliquer que le nom champagne ayant été utilisé par un italien apportant le procédé de fabrication du champagne bien avant que les terroirs soient protégés en France -dans les années 20 - Ils ont légalement le droit de produire un vin appelé champagne.
Elle annonce même que le champagne a gagné la médaille d'argent d'un concours français de vin en Champagne - après vérification la catégorie était muscatel, sorte de musca gazeux, que je n'ai jamais vu en France. Ils produisent donc du musca gazeux qu'ils appellent champagne mis à part une bouteille champenois qui s'approche plus du champagne. Après une démonstration de sabrage, on part chez Chandon.
Chandon fait du champagne Moët en France et du Chandon (mousseux renommé) dans les autres pays du vinicole Argentine, Australie et Californie. Le discours, surement contrôle par la maison mère, y est plus honnête et le vin meilleur.
Le lendemain, balade touristique dans une fabrique de chocolat et une fabrique d'imitation de parfums français. Je commence à me dire qu'on est dans un disney world de la France. Mais comme les contes pour enfant, tout est édulcoré : le chocolat et le vin sont beaucoup plus sucrés. L'après midi, on revient vers des choses plus nature, un parc d'écotourisme et des magnifiques cascades m'en mettent pleins les yeux. Le télésiège est totalement dans le panier "imitation de la suisse et de la France".

Le soir, fondue savoyarde, pierrade et fondue au chocolat. Ça commence mal avec une fondu qui a un gout de béchamel. Mais, le sud du brésil étant autant le pays des pampas que le nord de l'argentine la pierrade est excellente. La fondue au chocolat avec ses fruits tropicaux également. Soirée en boite avec les usuelles musique électronique, forro, samba et funk.

Le dimanche nous laissera juste le temps d'une balade sous un agréable soleil d'hiver avant de retrouver la chaleur tropicale de Rio.
Finalement, je ne regrette pas ce voyage le charme du brésil étant surtout ses habitants si joyeux et chaleureux.

mardi 17 juin 2008

Rencontre improbable


Je dois dire que je ne suis pas adepte de ce mot improbable usé et abusé, qui avec un petit accent parisien devient très snob -même si je dois dire que comme toute mode, j'y ai un peu succombé.
Mais, je ne sais pas si j'aurais un jour l'occasion d'utiliser l'expression en de meilleurs circonstances. Ce soir en rentrant de l'université, je me suis arrêté pour diner dans le centre commercial de Botafogo. Et j'y ai croisé ... Julien Lacaze. Les tourangeaux souriront, ou riront peut-être, mais pour une fois que je ne fais pas référence à ma vie à l'X...désolé pour les autres.
Pour quelqu'un que j'ai croisé dans vraiment lui parler sur les terrains de tennis d'abord, puis au lycée à Tours, aux concours et enfin à l'X quand il était mon voisin d'HEC, il faut que j'aille à Rio pour lui parler plus de cinq minutes et pour la première fois prendre une bière avec lui.
Il faudra attendre une autre destination pour le tête à tête.
Le monde est petit...

Paraty en amoureux


Je suis parti à Paraty, il y a deux semaines avec Raquel pour fêter le dia dos namorados. Paraty est un petit village situé à 3h de bus de Rio.
La ville a connu un fort développement lorsque l'or faisait la richesse du brésil et du portugal. Pendant deux siècles, ce petit port de pêche dissimulé au fond de sa baie fut le point d'embarquement des armadas de galions chargés de convoyer les richesses du Brésil vers Lisbonne.
L'absence de liaison ferroviaire a ensuite stoppé son développement, lui laissant tout son charme colonial.
Les couleurs vives des portes remplissent de gaité cette petite ville. Tandis que les maisons immaculées, les nombreuses églises coloniales et les rues pavées parfont le charme colonial de Paraty.
L'auberge "très typique", aux portes bleues et jaunes, est remplie de l'odeur des callas, ou copo de leite, du jardin - fleurs blanches des mariées dont j'associe l'odeur à l'entrée chez un fleuriste.


La balade dans les rues de Paraty est très agréable, les artisans sont sympatiques. Au coin d'une ruelle, on croise un ou deux peintres, puis un joueur de capoera qui m'apprend à jouer du berimbeau.
Le soir, on se balade dans les rues plus animées. Le mois de Juin débutant, les festas juninhas commencent également, et on se retrouve à danser au mileu d'un concert floklorique sur la place du village.
Dimanche, on visite les plages voisines de Paraty. Encore, un grand bateau de bois pour se balader entre les iles et les petites baies reculées. A chaque escale, une nouvelle plage. On aperçoit même un singe se jouant d'un touriste venu l'amadouer. En rentrant au port, on croise un atelier d'une artiste peintre. Je remarque plus de Français comme à Ilha Grande : sur dix personnes à bord, on croise un autre couple avec un Français. Le touriste français doit avoir ses particularités.


Finalement, je tombe sous le charme de cette petite ville coloniale, moins touristique qu'ilha grande. Elle a également ce côté port tranquile d'un port du finistère qui n'est pas sans charme avec ses pêcheurs, ses rues pavées et ses ateliers de peintres. Mais peut-être que, bien accompagné, on voit les choses autrement.

jeudi 12 juin 2008

Dia dos namorados

Apparement, changer d´hemisphère ne décale pas que les saisons de quelques mois. La saint valentin, qui en pratique est appelé "dia dos namorados" est fêtée le 12 juin par les amoureux Brésiliens - la saint valentin reste le 14 février dans un pays si catholique. Je pense que quand on n´est pas officielement amoureux,(ficante, cf article précedent) on ne fête rien du tout. Pour les amoureux, si vous avez encore besoin d´un motif pour offrir un cadeau à votre cher et tendre, vous pouvez ajouter le 10 juin à votre calendrier. Les déçus n´y verront qu´un événement marketing, orchestré par notre société capitaliste pour consommer toujours plus...

lundi 9 juin 2008

Paraty

En attendant l'article quelques photos de ce magnifique village sur la gauche

mercredi 4 juin 2008

Ficar ou Namorar

Force est de constater que les brésiliens ne vivent pas leur relations amoureuses à la Française. Comme pour le monde gay, Rio va pouvoir me servir de transition pour les Etats Unis.
En effet, il existe sur le continent américain des nuances amoureuses inconnues aux habitants du vieux continent :

Un beau samedi soir, une garota carioca et un jeune brésilien se rencontrent en boite de nuit. Après un bref échange de regard, ils dansent le forro, la samba et du martin solveig ensemble. Finalement, sur un Creu enflammé, ils s´embrassent. Jusque là tout va pour mieux. La fin de soirée arrive finalement
Arrive alors la première différence culturelle. A l'heure de se dire au revoir, le jeune brésilien n´a pas envie de quitter sa jolie brésilienne. Là, où un européen lui proposerait élégamment de venir boire un dernier verre chez lui, le brésilien, n'a pas cette distinction. Surement, parce que chez lui, avant qu´il ait trente ans, c'est chez ses parents. Ca complique un peu les choses.

Il lui demande, le plus naturellement du monde, si elle ne veut pas le suivre dans un motel. Pour que s'arrête là tout parallèle qui aurait pu être envisagé avec le rédacteur de ce blog, je vous renvoie vers d´autres sites internet pour la description du motel http://www.funsunbrazil.com/love%20Motels.htm

Revenons à notre jeune couple. En France revoir, rappeler sa conquête conduirait irrémédiablement le jeune brésilien à admettre qu'il envisage une relation plus longue, sérieuse. Ici, ce n'est pas du tout le cas. Il peut la rappeler quand il veut, pour passer un peu de temps avec elle. Il peuvent ne pas se donner de nouvelles pendant plusieurs semaines sans aucun problème. Il peut même presque embrasser n´importe qui devant elle, ça ne pose pas de problème.
Cependant, si les choses se passent bien. Ils peuvent envisager, parfois au bout de plusieurs mois une relation sérieuse. L'homme doit alors demander si elle veut bien "namorar" avec lui, devenir sa copine officielle et unique.

De cette différence culturelle, on peut imaginer des situations caustiques qui ont dû se produire en France ou au Brésil. Imaginez la réaction d'une Française si son petit ami de Brésilien lui demande après trois mois ensemble si elle veut bien être sa copine officielle...

Do que lado voce samba?

Fluminence en Demi Final

Cette fois ci, je ne suis pas allé au match à Maracana pour les demi-finales de la coupe libertador. Il ne restait plus de place... De plus, entre les deux seules équipes que j'ai vues jouer mon cœur balançait.
Week end tranquile pendant le quel , je suis resté à Rio. Je parfais ma connaissance des musiques et des danses brésiliennes. Samedi soir, je suis allé au Sao Cristovao, une sorte de stade abritant marché et restaurant du Nordest du brésil. Très typique...
J'en ai profité pour mieux découvrir une nouvelle danse, le foro. Danse que j'avais cru facile lors de mes premiers barbecue mais qui s'avère finalement très compliquée. Comme toutes les danses brésiliennes, elle se danse serré et avec un fort déhanché. Toutes les générations se rencontrent sur la piste.