mardi 29 avril 2008

Week End à São Paulo

Ce week-end, j'ai rendu visite à des amis de maman à São Paulo. L'aéroport international est à 10 minutes de l'Université et São Paulo est à 45 min de Rio, le trajet n'était donc pas très long.
C'était sans compter sur le trafic paulistano, 1h de bouchon pour faire les derniers kilomètres. L'arrivée en avion donne à voir une forêt de tours résidentielles d'une des cinq plus grandes villes du monde.
J'arrive dans une tour après avoir franchie trois portes sécurisée et une piscine. J'ai passé la soirée avec les filles de Cristina, le quartier des bars, les terrasses sont pleines, on se croirait à San Telmo ou Bld St Michel un soir de Juin.




Le Week End était culturel à Sao Paulo, 24h de musique non-stop dans plusieurs places du centre et des marchés d'antiquaires un peu partout. Nous avons donc fait les marchés pour rejoindre ensuite la soeur de Cristina dans une magnifique Villa.
Après la visite du quartier chinois, dodo, pas de dancefloor cette semaine, je suis le mouvement familial. On se repose pour entamer une grosse journée dominicale. Concert do teatro magico à 9h dans le centre de Sao Paulo, en mode fête de la musique, puis passage aux X-games qui se déroulaient aussi à Sao Paulo ce Week End pour assister à la finale de Skate, de motocross et à un concert punko-heavymetalo-rock de Charlie Brown Jr (ça c'est du nom de star).






Pour terminer le week end en beauté, j'ai savouré la meilleure viande depuis porto madero, dans une charruscaria chique. Les Brésiliens, quand on y met le prix savent, apparemment, y faire aussi bien que les Argentins. Les bovins brésiliens sont d'ailleurs issus d'un croisement avec des zébus pour l'anedocte. Les serveurs munis d'une broche de viande s'arrêtent à toutes les tables pour vous en proposer. Je n'ai compris que tardivement qu'il fallait retourner une pastille près de son assiette pour leur dire qu'on était repus. J'ai ainsi mangé mon 1/2 kg de viande et je peux dire que je connais mieux les parties du boeuf en Portugais qu'en Espagnol et en Français. Ca envoyait du gros steak!


mardi 22 avril 2008

Mon adresse

Si jamais vous vous faites un petit week-end sympa et qu'une envie d'écrire, les cartes postales me feront énormément plaisir. Mon adresse que je vais rentrer dans mon profil est :

Matthieu Rouif
Rua Julio de Castilhos
83/402
Copacabana
CEP 22081 . 025
Rio de Janeiro
RJ
Brasil

Ma colloque


Publier le message
Voilà, une petite carte de Rio pour vous dire comment je suis installé.
Beijos

WE prolongé à Rio

Mon deuxième week-end à Rio, sera plutôt une semaine.
En effet, le lundi 21 avril est férié pour tout le Brésil, célébrant la mort d'un révolutionnaire brésilien. Mais le mercredi 23 avril est aussi férié dans l'état de Rio car c'est la Saint George. Pour les étudiants, on ne va pas revenir pour une journée seulement, donc on fait le pont. (si ça peut rassurer ceux qui travaillent un peu plus, en mai il n'y a que le 1er et le 22 mai qui sont fériés)
Donc, je commence ce week-end en essayant de rejoindre le bar de la semaine dernière avec un prof de Portugais rencontré dans les couloirs de l'université. Il voulait faire le plein de gaz avant et on se retrouve une heure et demi plus tard sans avoir fait le plein dans les bouchons de Rio, après s'être perdus plusieurs fois. Puis 3h plus tard, dans Lapa un quartier du centre qui ressemble à la fête de la musique toute l'année.
Le lendemain, après le surf et le blog, je me fais poser un lapin par une amie carioca. Donc, je tente le bar d'Ipanema en solitaire, "j'allais pas me laisser mourir". Bar très international (sans doute parce qu'il est dans le lonely) où j'ai finalement passé la soirée une excellente soirée à discuter, danser avec néozélandais, norvégiens, roumaine et quelques brésiliens.
Dimanche sur une invitation de la propriétaire, je me retrouve dans un taxi pour Maracana (plus grande stage du monde qui détient le record de 200 000 spectateurs). C'est la finale du championnat carioca (i.e de la ville de Rio) (Fluminesce-Botafogo), 80 000 personnes sautent et crient pendant 2 heures. En tant, que Français et tricolore, je suis avec Fluminesce aussi appelé ainsi pour leur drapeau vert-bordeaux-blanc (en fait, je n'ai pas trop le choix, je suis au milieu de leur supporters et je suis venu avec des fluminesce). On perd 1-0. La troisième mi-temps dure toute la soirée, tout le monde s'appelle, chambre ses amis, sa femmes, ses parents qui ne sont pas de la même équipe.

On part avec Fernando, avec qui je suis allé au Match, à la plage pour sortir dans un bar de Samba, une Palenque. J'apprends la Samba, cette fois si, il n'y a que des Brésiliens et des Brésiliennes qui se déhanchent devant le groupe de percussionnistes. Petite pensée pour JB, en fin de soirée un black parlant Français veut me ramener chez lui, je refuse poliment. Fernando a enchainé les bières et dort sur le chemin du retour, j'ai donc le plaisir de conduire pour la première fois dans les rues de Rio.
Lundi, churrasco (barbecue brésilien) : on est allés faire les courses et on a mangé, bu et dansé de 2h à 23h de l'après-midi. J'ai pu apprendre les nuances de la musique brésilienne, du forall, au funk, en passant par le palenque et la samba.

samedi 19 avril 2008

Cours d'histoire et de portugais

La prof de Portugais pour les étrangers est juste, trop jolie. Le cours du vendredi est, donc, un réel plaisir d'autant plus que nous ne sommes que trois étudiants (un japonais, un allemand et moi). J'ai appris ici que les Brésiliens avaient participé à la seconde guerre mondiale du côté de la France. On dit que l'histoire se répète non?
Cela dit, le Japonais a vraiment beaucoup de mal et la prof passe une demi-heure à lui expliquer chaque mot. Mais il a dit que l'X était célèbre alors qu'il n'a jamais mis les pieds en France et ne parle ni Anglais ni Français, donc je ne peux pas lui en vouloir.

Mercredi 16 Avril

J’ai commencé plus sérieusement mon stage. J’ai fait ma première synthèse mardi mais elle a raté après 11h de manipulation. Bis repetita placent… Je continue mon surf quotidien au gré de la taille des vagues et des incidents techniques.

Je commence à mieux me débrouiller en portugais et je suis allé à ma première leçon aujourd’hui. J’ai peur que ce ne soit révélateur des cours au Brésil. Il n’y avait qu’un seul élève, un japonais, quand je suis arrivé, et le cours, après vingt minutes, n’avait toujours pas commencé.

Je suis étonné que les Brésiliens haïssent à ce point les Américains, c'est assez choquant au point que l'anti-américanisme français peut paraître ridicule.

Dans le bus, des blacks écoutent du rap sur leur portable saturé : le métro parisien n’est pas si loin.

Dimanche 13 Avril

J’ai commencé jeudi mon stage à l’UFRJ, l’Université Fédérale de Rio de Janeiro. J’ai déjà remis la blouse que je n’avais pas sortie depuis la prépa, je devrais commencer à tester l’ajout de zinc dans les biomatériaux dès la semaine prochaine.

Vendredi, des travaux ont fait que j’ai fini un peu plus tôt. Je suis allé prendre un verre au Mangi, un bar sur l’île sur laquelle se trouve l’université. Sur la plage, la musique des voitures et d’enceintes saturée, tout le monde à une bière à la main. Certains commencent à danser rapidement.
Le soir, je me suis motivé pour sortir en boite après une petite sieste, je suis retourné au Baronette où j’étais déjà allé avec Deborah. Là-bas, j’ai rencontré des Américains pour finir avec des bahianais.

Samedi, je suis allé à Barra de Tijuca, une plage un peu à l'extérieur de Rio pour retrouver les Bahianais

Le soir, soirée privée sur la plage de Copacabana : les caipirihnas aux multiples parfums passent très bien ... trop bien.

Mercredi 9 Avril

Je suis arrivé il y a trois jours. La « Republica » (colloc) dans laquelle je vis est très bien, j’ai une petite chambre près de la mer, Arlène, la propriétaire, et son fils Edouardo ont chacun une chambre. Il y a aussi Margarita qui est en doctorat à l’UFRJ (Université Fédérale de Rio de Janeiro où je fais mon stage). Je n’ai pas encore croisé les autres. J’oubliais la cousine d’Edouardo qui vit à Los Angeles mais qui, pour le business, passe quelques jours à Rio.

Depuis que je suis arrivé, je suis allé faire du surf plusieurs fois, j’ai acheté une belle planche qui devrait être bien utilisée durant mon séjour. Je me suis un peu stressé avec l’épidémie de Dengue qui sévit en ce moment à Rio (67 morts) et ce matin j’ai eu le droit à mes premiers coups de feu : la police allait arrêter un trafiquant de drogue dans la favela d’à côté.