mercredi 9 juillet 2008

Forum Sud Américain de Biomatériaux à Ouro Preto



Le week-end commence plutôt bien. Je retrouve Emmanuel, un copain arrivé d’HEC pour un stage de six mois, et Raquel. Le lendemain, nous faisons une petite balade en haut du Pão de Açucar. Le retard des cariocas fera que pour la deuxième fois, je verrais Rio de cette fameuse colline de nuit – me connaissant, je ne critique pas, mais ça peut vous donner une idée du retard. Le soir, j’assiste à l’ouverture du festival du film français à Rio présenté par Vincent Cassel, qui m’impressionne par son portugais. Par contre, le film, Sheitan, laisse à désirer, je n’ai jamais cru au film d’horreu culturel français.
Dimanche matin, le rendez-vous à 8h, au milieu de Rio pour prendre le Bus pour Ouro Preto une ville coloniale du centre du pays, sera dur à respecter. Nous voilà partis, quasiment tout le laboratoire et moi, pour huit heures de bus. J’avais prévu de continuer mon rapport de stage, mais, à moitié malade, je passe la plus grande partie de mon temps à dormir – même pas la force de regarder les films qui s’enchainent.

Ouro Preto apparaît en fin d’après-midi au milieu d’une vallée. Le soleil éclaire les façades coloniales d’une vingtaine d’églises et d’autant de chapelles. La ville a conservé son cachet de l’époque où elle était la capitale minière de l’or brésilien.



Nous nous baladons sur les pavés des rues pentues et pavées d’Ouro Preto. Les maisons, comme à Paraty, sont blanches avec des portes et des fenêtres colorées. Le colloque commence dès dimanche soir, avec une conférence d’un Américain Ratner. Très intéressant, je réalise juste avant le début qu’une bonne partie de mes sources bibliographique était de lui. S’en suit un cocktail, où je vois les caipirinhas défiler sans pouvoir y gouter à cause de mes médicaments.
Le lendemain, commencent les conférences, toute assez intéressantes. Je profite d’une pause déjeuné prolongée pour pouvoir visiter la place principale de la ville, centre historique de la première révolte pour l’indépendance du Brésil. Je me remets ensuite difficilement à mon rapport.


Mardi, après avoir assisté aux conférences concernant mon sujet de recherche, on visite les églises baroques chargée d’or. C’est la première fois que je vois une église évasée, le sol plus étroit que le plafond, pour montrer que les cieux sont plus grands que la terre. La richesse provenant des mines d’or et la compétition entre les différentes communautés dévotes a donné naissances à toutes ces églises. Même les esclaves cachaient de l’or dans leurs cheveux et leur bouches pour avoir eux aussi des dorures dans leur église. Au milieu du XVIIIème siècle, l’Alejadinho, un sculpteur venu du Portugal a imprimé son style particulier à toutes ces églises.





Le soir, c’est déjà le gala de clôture du congrès. Ca commence bien avec une fondue au chocolat et de fruit tropicaux. Je discute avec un professeur Français renommé qui me fait part du plaisir qu’il a à participer à des congrès avec tant d’étudiant – côté interaction recherche-étudiant je pense que les Français ont effectivement tout à apprendre. Ensuite, la fête commence, samba, funk, forro, quadrille. C’est génial, tout le monde danse ensemble professeur, étudiant. Même les respectable professeurs invités du monde entier entrent sur la piste - avec un certain succès je dois dire.








Mardi avaient commencé les festas juninhas d´Ouro Preto. Ces fêtes populaires durent quelques semaines de juin à juillet. Les écoles les célèbrent également.





Le lendemain, retour pour Rio avec l’obligation de terminer se rapport que je n’ai pas tellement avancé durant ces quelques jours.

2 commentaires:

Unknown a dit…

C'est manu le blond le emmanuel d'HEC?

Max a dit…

bon courage pour le rapport... Moi aussi je suis dedans jusqu'au cou, et c'est vraiment la partie la moins marrante. Je pourrais être en France, ce serait pareil (12 heures par jour devant l'ordi...)

Tu repasses en France avant les Statèss ?